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CENTRALE PANAFRICAINE

DE RECHERCHES

SCIENTIFIQUES ET

CULTURELLES (C.P.R.S.)

-         B.P. 3583  DOUALA – CAMEROUN

-         CEL : 00 237 99 87 74 59

-         EMAIL : kombernar@yahoo.fr

 

APRES LE PASSAGE DU

DR CHEICK MODIBO DIARRA

AU CAMEROUN

 (27 septembre – 1er octobre 2005)

 

(2ieme Partie)

Par :

                                                   KOM Bernard

Mathématicien,

Chercheur indépendant,

                                                  Douala-Cameroun.                        Octobre 2005

 

Le passage récent du Dr CHEICK MODIBO DIARRA au Cameroun, à l’invitation de l’entreprise CFAO TECHNOLOGIES a été jalonné de bout en bout par plusieurs conférences et conférences de presse que ce dernier a tenu à la capitale économique Douala ou encore à la capitale politique Yaoundé.

 

L’un des temps forts de cette sortie internationale du savant scientifique a été sans doute la communication faite par lui dans l’un des studios de la CRTV,la Radio Télévision camerounaise, communication au cours de laquelle l’homme aura une fois de plus montré la dimension de son talent de navigateur interplanétaire.

 

Comme les précédentes rencontres avec le public camerounais, celle-ci aura permis un autre débat sur le thème, entre autres, de la problématique du développement de l’Afrique, assisté par la recherche scientifique intérieure.

 

C’est dans cette envolée qu’un des grands hommes de média au Cameroun en l’occurrence M. AMADOU VAMOULKE Directeur général de la CRTV va reévoquer dans son intervention, deux questions permanentes de la recherche scientifique, deux questions pertinentes qui se posent avec un peu plus d’acuité dans le tiers monde et en Afrique en particulier.

 

En homme averti, M. VAMOULKE a d’abord reposer le sérieux problème de la valorisation des résultats de la recherche scientifique africaine, pour ensuite soulever celui de la priorité entre la recherche libre et la recherche dirigée, autrement dit, faut-il laisser libre cours à l’imagination des chercheurs ou alors convient-il plutôt de canaliser leurs énergies vers des problèmes environnementaux et sociaux préalablement définis ?

 

Voilà le double questionnement qui de façon concomitante aura suscité le présent article qui en est simplement un essai de réponse.

 

         VALORISER LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE AFRICAINE

 

Voilà une action qui contribuera toujours à l’amélioration de la vie sur le continent, à n’en point douter, comme c’est le cas sous d’autres cieux.

Valoriser la recherche consiste tant en la validation des résultats obtenus par les chercheurs qu’en leur vulgarisation dans l’intérêt général de la société.

 

Pour cela, les stratégies appropriées peuvent varier selon qu’il s’agit d’une valorisation nationale ou internationale. Parmi les moyens utilisés jusque là, l’on note quelques grands classiques tels que des journées portes ouvertes ou encore des salons internationaux de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, à l’instar de celui que l’organisation africaine de la propriété intellectuelle (O.A.P.I.) organise à Malabo, la capitale équato -guinéenne.

 

                               UNE VALORISATION NATIONALE

Les stratégies d’approche ici sont plus au moins nombreuses en vue d’une sensibilisation efficace du consommateur de science et technologique. Il s’agit grosso modo de mettre sur pied dans chacun de nos ministères chargés de la recherche scientifique et de la technologie, un département de vulgarisation, lorsque n’est pas encore le cas, qui soit dirigé par un homme dont le sens des responsabilités est établi. Un tel département pourrait avoir les attributions suivantes, choisies parmi d’autres :

-         Recruter périodiquement des étudiants scientifiques sur la base de leurs capacités intellectuelles, communicationnelles ou relationnelles, pour servir d’intermédiaire entre le chercheur et le consommateur. Ces stagiaires ou agents vulgarisateurs (comme l’on pourrait les appeler) revêtus d’une tenue appropriée, et titulaire chacun d’un badge ou d’une carte d’identité professionnelle, disséminés auprès du grand public, auront par exemple pour rôle de :

-         Etudier un ou plusieurs résultat(s) de recherche et bien les assimiler,

-         Repérer le consommateur dans son environnement quotidien, ou son fief, ça peut être la rue, le marché ou encore le bureau, etc., afin de lui expliquer les facilités que lui offre tel résultat de recherche ou tel autre. Il faut comprendre d’emblée ici que le consommateur innocent, ignorant ou paresseux en général, n’est nulle part déjà enclin à se mobiliser par lui-même pour venir découvrir les facilités éventuelles que lui offre la recherche scientifique, par rapport à ses besoins quotidiens. Toujours pas obligatoirement doté d’un esprit de créativité ce dernier reste très susceptible de s’emprisonner continuellement et inconsciemment dans ses routines.

 

D’autre part, l’agent vulgarisateur peut :

-         Vendre bien sûr le produit de la recherche aux usagers, ou offrir quelques gratuités au consommateur, non seulement à des fins de tests, mais aussi et surtout dans le but de lui développer possiblement le réflexe du besoin récurrent, à savoir l’accoutumance. Il peut :

 

-         recueillir le feed-back (critique du public à l’égard d’un produit de la recherche, doléances, possibilités de commandes, etc.…) ou encore,

 

-         Distribuer des fiches de descriptions sommaires des divers résultats de recherche. Ces fiches préalablement conçues au département de vulgarisation sans toutefois dévoiler la protection du résultat de recherche devront jouer le rôle du prospectus habituel que le consommateur lit et relit parfois avant son engagement. Autant ces fiches descriptives peuvent être distribuées, autant elles peuvent faire l’objet d’affichage dans des lieux appropriés.

 

Le recrutement d’agents vulgarisateurs temporaires pourrait progressivement même céder place à celui d’agents vulgarisateurs permanents, dépendamment du budget du ministère de la recherche et des revenus générés par le département de vulgarisation.

▪         Nommer des délégués scientifiques auprès de l’entreprenariat local. Le délégué scientifique quant à lui,

-         Coordonnera une équipe d’agents de vulgarisation, et

-         Sera chargé surtout de présenter les résultats de la recherche auprès des chefs d’entreprise, acquéreurs potentiels, et d’en déduire éventuellement des contrats d’exploitation, ou autres formes de partenariat.

▪         Créer des émissions radios ou télévisées, en partenariat avec les radios télévisions nationales, publiques ou privées, afin d’asseoir toujours une recherche scientifique de proximité. Trente minutes ou une heure d’émission hebdomadaire pour le moins, cela contribuerait à la longue et à coup sûr à développer une culture africaine plus scientifique. Cette donne est davantage nécessaire et possible surtout quand on réalise combien la majorité des radios et télévisions africaines actuelles s’investissent assez exclusivement dans une diffusion musicale exagérée. L’offre est certes fonction de la demande, rétorqueront certains, mais il n’en demeure pas moins que le rôle du média est aussi et avant tout celui d’élever la moralité sociale vers des préoccupations plus nobles.

 

Toujours en rapport avec la communication, le département de la vulgarisation scientifique pourrait :

▪         Recourir de diverses manières aux services des Technologies de l’Information et de la Communication (T.I.C.) pour vendre les résultats de la recherche. La moindre des actions à cet égard consisterait par exemple en :

-         La création d’un site Web, vitrine internationale du ministère de la recherche, lorsque ce n’est pas encore le cas. Il pourrait aussi être question de :

-         Fixer sur CD (Compact Disk) audio ou vidéo, commentaires à l’appui, certains résultats de recherche, à l’attention du public. Enfin, vulgariser les fruits de la recherche pourrait également passer par

▪         La mise sur pied dans quelques-unes de nos villes, dépendamment des moyens disponibles, de cabinets conseils scientifiques, sortes de représentations du ministère auprès des populations. Au-delà de la vulgarisation de la recherche locale, ces cabinets pourraient également assister le consommateur africain dans ses interactions multiples avec la science en générale (comment utiliser tel appareil, tel engrais ou médicaments ou encore dans quel pays du monde peut-on bien mener des études de pétrochimie, par exemple et à peu de frais ? Etc.)

 

                         UNE VALORISATION INTERNATIONALE

Les exigences dans ce cas sont bien entendues un peu plus grandes. Une étape fondamentale à cet effet serait forcément.

▪         La création d’une sorte de Centrale scientifique africaine, qui sera dirigée par des Africains responsables c’est à dire des gens ayant transcendées le stade banal des ambitions exclusivement matérialistes et personnelles, et dont le rôle sera celui de 

-         Coordonner la recherche scientifique africaine, qu’elle soit libre, universitaire ou formelle,

-         Sélectionner la consommation scientifique du continent, et contrôler le transfert de technologie 

-         Répertorier la création scientifique africaine,

-         Coopérer scientifiquement avec les institutions  internationales telles que le CNES et le CNRS français, la NASA américaine ou le reste du monde en général. Faire de même avec les Noirs de la diaspora, 

-         Susciter une germination scientifique intérieure, en formant de jeunes chercheurs déterminés, 

-         Critiquer et homologuer éventuellement sur le plan local d’abord,  les inventions et découvertes des chercheurs africains,

-         Définir les programmes de recherche scientifique sur le continent,

-         Favoriser une interaction entre les chercheurs du continent,  

-         Promouvoir sur le plan international, les trouvailles de ces chercheurs locaux,

-         Solliciter objectivement et franchement, le cas échéant, la possibilité de prix internationaux pour eux, à l’instar du Nobel dont ils sont capables autant que les autres citoyens du monde, en posant leurs candidatures. L’Afrique de la mondialisation devra aussi être une actrice scientifique à la différence de celle de consommatrice scientifique actuelle. Elle n’aura qu’à revendiquer scientifiquement sur le plan mondial, autant qu’elle l’a fait progressivement en coupe du monde du football, par exemple.

                 C’est elle, la Centrale qui, par exemple, mondialisera mieux l’invention du  Dr Martin MUNGWA qui remplace l’acier par le bois (cf. le journal camerounais ‘‘THE Post’’ du 04 octobre 1999), même si l’occident nous a appris à ‘‘lier le bois au bois’’, ou encore, c’est elle qui pourrait infirmer ou confirmer après nouvelle étude, si feu le Pr ETAME EWAME du CUSS-ydé soigna effectivement la drépanocytose, maladie jusque là classée incurable par l’OMS (cf. ‘‘Mutations’’ N° 698 du vendredi 12 juillet 2002) et solliciter ensuite, même à titre posthume, un prix international en son honneur.

C’est aussi la Centrale qui gérerait le problème d’une reconnaissance internationale des travaux de recherche contre le V.I.H./SIDA des chercheurs africains tels que le Pr OBEL du Kenya, les Dr LYAMUYA et AMOUR AMOUR de Tanzanie, le Dr ABALAKA du Nigeria, ou encore le biochimiste Jérôme MEDEGAN FAGLA du Bénin, sans oublier le Pr ANOMAH NGU du Cameroun, pour ne citer que ceux-là du domaine médical (voir www.publications.lecrips.net, ou www.wasadgu.org/rd.php3?id=601142 ou www.prometra.org).

            Si d’un côté l’Afrique doit se mobiliser pour entrer dans le concert scientifique des nations, eh bien, de l’autre côté,  des instances internationales comme le prix Nobel, par exemple, se doivent d’intégrer les mérites scientifiques de l’Afrique (et du tiers monde), sans quoi la science n’est pas réellement universelle, et la mondialisation au sens scientifique restera incomplète.

 

Il va de soit enfin que valoriser mondialement la recherche consiste par ailleurs à :

▪         Utiliser le net, une fois de plus.

 

Voilà rassemblées quelques réflexions dues à la première préoccupation de M. A. VAMOULKE de ce jour là. Et la deuxième, quelle inspiration peut-on en avoir ?

 

                   RECHERCHE LIBRE OU RECHERCHE ORIENTEE ?

 

La recherche libre a pour effet majeur de faire émerger la force intérieure du chercheur, une sorte d’auto formation, et conduit dans certaines circonstances à de prodigieuses inventions et découvertes, même si celles-ci ne viennent pas toujours en conformité par rapport au besoin social du moment ou du lieu.

 

La recherche orientée, elle, est simplement bien réaliste par rapport aux nécessités présentes. Elle recherche la solution optimale pour un problème social bien circonscrit et elle programme alors ensuite les ressources humaines et financières en conséquence. Son insuffisance peut provenir d’un manque d’inspiration aux chercheurs et que le problème perdure alors.


Mais, on peut se demander à la fin s’il convient d’envisager une démarche sans l’autre. La recherche libre n’existera t-elle pas toujours et bien spontanément, même par les chercheurs isolés ? L’Etat de même, ne devra t-il pas continuer à définir les priorités en matière de recherche ? Peut-être s’agit - il, pour une symbiose entre les deux nécessités, de prévoir pour chaque chercheur un emploi de temps qui prenne en compte les deux éléments. Chaque activité en son temps et pendant le bon temps.

 

Enfin, le présent article dégage donc quelques spéculations supplémentaires, qu’aura engendrée la visite du Dr CHIECK MODIBO DIARRA au Cameroun, en fin septembre dernier. Il est simplement une donnée à penser, une proposition indépendante destinée à inspirer les forces vives du développement scientifique de l’Afrique et plus particulièrement les ministères africains de la recherche scientifique.

 

La réalisation de ce programme pas absolument coûteux peut être progressivement menée avec les budgets qui sont ceux de nos pays. Son application prendra une dimension ou une autre selon le pays considéré, et l’Afrique devra toujours croire en ses moyens de bord.

 

Ampliations :

-         Cameroun

-         Afrique.

 

KOM Bernard,

Mathématicien, Chercheur Indépendant,

S/C Lycée Joss B.P. 939 Douala

S/C B.P. 3583 DOUALA

Cel. : 00 (237) 987 74 59

Email : kombernar@yahoo.fr

 

 

 

 

 

 

 

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