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Article publié en Janvier 2003

 

 

 

 

 

 

RECHERCHES AFRICAINES

ET

SIDA

 

                                              Par   KOM   K. Bernard

                         Mathématicien, Chercheur Indépendant à Mbanga,

                                                Cameroun

 

 

 

 

 

 

« Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche. »

Général De Gaule

 

 

Il y a une vingtaine d’années déjà que l’humanité entière s’est lancée à la conquête de ce terrible fléau qu’est le VIH/SIDA.

 

         Que ce soit par la sensibilisation des comportements, par la prévention, la recherche de méthodes de guérison, ou la recherche de vaccin contre cette pandémie du siècle, tous les continents sont plus ou moins impliqués.

 

         A bien scruter la situation en Afrique, pour ce qui est de la recherche médicale en particulier, saurait-on honnêtement renier certaines observations dignes d’espoir sur le continent ? L’Afrique n’a-t-elle pas déjà, sur ce plan, d’assez véritables arguments à faire valoir ? 

 

                            NOTION  DE  VACCIN  THERAPEUTIQUE

 

         Un groupe de chercheurs français et chinois vient de mettre au point, mi-décembre 2002, un vaccin thérapeutique contre le VHI/SIDA, un vaccin qui a été testé avec succès sur des singes, déjà.

 

         « Vaccin thérapeutique », voilà un concept scientifique probablement nouveau auquel le monde médical devra progressivement s’accoutumer désormais. Un vaccin, conformément à la science classique, est à caractère essentiellement préventif, nous le savons. Conférer à présent au vaccin, une dimension curative, cela révèle bien particulièrement du nouveau.

 

         Cette notion de vaccin thérapeutique, pour ceux qui s’en souviennent, n’est cependant pas une innovation de ce groupe de médecins français et chinois. En effet, loin de toute idée méprisante à l’encontre de leur brillant travail, il faut humblement et objectivement reconnaître qu’un autre chercheur et son groupe, en l’occurrence le Pr Victor ANOMAH NGU du Cameroun les a bien précédés sur la voie.

 

         On sait combien, depuis quelques années déjà il a expliqué et re-expliqué, le principe de son fameux VANHIVAX, vaccin curatif à succès qu’il a mis au point pour le traitement du VIH/SIDA.

 

         Que ce soit, par écrit, en interview, en conférence, face à la presse, à la radio ou à la télévision, le Pr ANOMAH NGU a à chaque fois évoqué de façon plus ou moins sommaire, cette démarche sienne que d’aucuns ont même auparavant qualifié de non scientifique. Il faut donc comprendre aujourd’hui que le Pr ANOMAH NGU, hier incompris, venait ainsi peut-être d’inaugurer pour la première fois dans l’histoire de la science médicale, l’idée du vaccin curatif, laquelle idée devrait être un jour ou l’autre, officiellement reconnue sur le plan mondial.

 

         Ensuite, après le singe, il reste à espérer que cette dernière trouvaille franco-chinoise, vienne tout autant que le VANHIVAX à être appliquée avec succès chez l’être humain.

 

 

 

             UN PROBLEME DE RECONNAISSANCE MONDIALE

 

         Si ce deuxième vaccin thérapeutique, dont le test est encore au niveau du singe, vient ainsi à être internationalement médiatisé, c’est preuve que la trouvaille a immédiatement bénéficié d’une certaine audience officielle. Tout cela est fort louable comme effort commun de lutte contre le VIH/SIDA, même si d’autre part cela dévoile aussi le problème de la diffusion et même de la reconnaissance mondiales des travaux de recherche de leur précurseur sur la voie, le Pr ANOMAH NGU. Franchement, on n’a pas l’impression que tous, Camerounais, Africains ou Occidentaux aient le même degré de volonté de prêter un regard purement objectif aux travaux du Pr ANOMAH NGU. Pourtant l’homme poursuit tous les jours et calmement ses guérisons.

 

         Sur le plan national, il faut bien entendu, saluer sans attendre, la convention encourageante que le gouvernement camerounais a signé avec le Pr ANOMAH NGU, par l’entremise du Ministre de la Santé Publique, le Pr Urbain OLANGUENA AWONO. Cette convention signée il y a près d’un mois maintenant, constitue en même temps une reconnaissance officielle tout au moins au niveau national, déjà, des résultats positifs palpables, obtenus jusqu’ici par le Pr ANOMAH NGU en matière de VIH/SIDA.

 

         Mais, au plan international où le regard s’oriente bien spontanément vers l’O.M.S., Organisation Mondiale de la Santé, on n’a véritablement pas l’impression que des initiatives quelconques soient engagées à l’endroit de ces recherches camerounaises porteuses d’espoir pour les malades du SIDA. Alors, des questions s’imposent. L’O.M.S. a-t-elle jamais été véritablement saisie pour information ? Si oui, l’organisation a-t-elle bien pu se décider à croire en la possibilité d’une telle réalité ? Des études seraient-elles en cours à cet effet ? Si l’objectivité scientifique reste de rigueur dans nos recherches quotidiennes de solutions contre le VIH/SIDA, eh bien, la logique ne voudrait-elle pas que l’O.M.S. délègue sur place au Cameroun, un ou plusieurs expert(s) pour enquêter sur les faits, ou éventuellement mener une contre-expertise vis-à-vis des résultats (ou des prétentions, si certains le désirent) du Pr ANOMAH NGU ? D’autre part, cette étude plus ou moins sommaire des travaux du Pr ANOMAH NGU, ne constituerait-elle pas un sujet de mémoire de maîtrise, ou même de thèse de doctorat pour étudiants de médecine, soit dit en passant ?

 

         Donc, vivement que l’O.M.S. viennent à jeter un regard attentionné et bienveillant sur les recherches du Pr ANOMAH NGU, et se prononce officiellement, ensuite, si tel n’est pas encore le cas. La responsabilité internationale de l’O.M.S. se trouve ainsi interpellée par cette initiative africaine, qui n’est pas à ce jour, précisons-le, unique en son genre.

 

                          CHERCHEURS AFRICAINS ET SIDA

 

         Il est aujourd’hui une habitude devenue traditionnelle qui veut que l’Afrique, et plus particulièrement l’Afrique subsaharienne soit le lieu par excellence de tant de tristes records, vraisemblablement  ou non. Que ce soit en politique, en économie, ou que ce soit dans les domaines intellectuels, sportifs et autres, cet espace géographique jadis paradis d’Adam et Eve n’est plus de nos jours perçu qu’en termes de misère et de guerres, bref de pandémonium.

 

         C’est ainsi que dans le domaine médical en particulier, à en croire l’avalanche de statistiques quotidiennes, l’Afrique noire est la seule région du globe qui fasse malheureusement meilleur ménage avec le VIH/SIDA. Taux d’infection, taux de séroprévalence les plus élevés, et bien d’autres taux encore. Reste à espérer qu’une certaine science ne viendra pas demain enfoncer le clou par la découverte chez l’Africain noire, d’une prédisposition génétique au VIH/SIDA, du fait de la présence en lui de quelques chromosomes plus ou moins bizarres à créer.

 

         Cependant, malgré toute cette appréhension  négative commune à l’égard de l’Afrique, une observation quelque peu attentive laisse entrevoir que le sujet « Afrique et SIDA » n’est tous les jours peut-être analysé que de manière assez unilatérale. Que peut valoir une étude portée uniquement vers la thèse, ou uniquement vers l’antithèse ? Peut-on tous les jours se porter assez exclusivement vers la sensibilisation de l’Africain par rapport à la prévention et le caractère incurable du SIDA, et ne pas suffisamment faire état, de façon autant internationale, des essais de solution, ou même des multiples solutions que ce dernier a déjà proposé à ce jour contre le VIH/SIDA ?

 

Même si on peut reprocher à l’Afrique d’avoir « chaleureusement » accueilli le VIH/SIDA, eh bien, d’un autre côté, il faudrait bien un jour ou l’autre que la communauté scientifique mondiale vienne à examiner objectivement certaines prouesses de la recherche médicale africaine à cet effet, quitte à les légitimer éventuellement ensuite, de façon officielle.

 

         En réalité, ils sont déjà bien nombreux à ce jour, les chercheurs africains, médecins modernes et/ou tradi-thérapeutes, qui, individuellement ou en groupe, hier ou aujourd’hui, ont initié des actions thérapeutiques encourageantes et même positives par rapport à la guérison du VIH/SIDA, ou par rapport à la production d’un vaccin à cet effet.

 

La première initiative africaine à cet effet serait celle venue du Zaïre et de l’Egypte, avec les Professeurs LURHUMA et SHAFIK qui vinrent à produire le fameux MM 1. On peut ensuite citer :

 

v      Le Dr Ferdinand NGOUBILIS du Congo (Brazzaville) interviewé sur AFRICA N° 1 courant juillet - août 2000 par Patrick NGUEMA NDONG. Il déclarait alors que le SIDA n’était plus un mystère et qu’il ne voyait plus en le VIH qu’un microbe comme les autres. Pour preuve, lui aussi soignait des sidéens. D’autre part,

v      L’AFRIQUE DU SUD a mis au point en août 2000 le vaccin AL-VAX, par l’entremise de chercheurs nationaux. Par le même temps, un guérisseur sud-africain est présenté à la télévision nationale comme traitant le SIDA. Il y a aussi,

v      La COTE D’ IVOIRE où le quotidien national Fraternité-Matin présenta le 03 janvier 2001, il y a donc environ un an, le médicament qui soigne le SIDA. Cette information faisait la manchette de l’édition de ce jour là. Dans le même ordre d’idée, il y a environ un an,

v      Un groupe de chercheurs du BURKINA FASO, fit une proposition non moins intéressante, au cours du symposium international qui eut lieu dans ce pays. L’on ne saurait oublier,

v      La GUINEE (Conakry) avec le Pr DIERIBA DIABY, grand marabout de chefs d’états, qui déclare dans les colonnes de la Nouvelle Expression, Journal indépendant camerounais, N° 956 du 26 avril  2002 : « Avec preuves à l’appui, j’ai eu à soigner des gens qui se sont présentés à moi comme malades du SIDA, à travers les pays où j’ai vécu. Ils ne sont plus jamais revenus et je les ai vus reprendre leur forme.… Je suis allé voir en Afrique du Sud, un médecin traditionnel qui reçoit par jour plus de 700 malades du SIDA qu’il soigne et qui guérissent, en payant seulement 10 dollars par jour ».

v      De même l’on a relevé des initiatives nationales, entre autres, au Ghana et au Kenya, par le passé.

v      Pour en venir au cas particulier du Cameroun, on peut aujourd’hui relever plusieurs nationaux chercheurs en médecine moderne ou naturelle, des gens de plus ou moins bonne foi, qui ont à ce jour fait plus d’une déclarations médiatiques et saugrenues en faveur d’un traitement du VIH/SIDA.

 

Les déclarations, il est vrai, peuvent être simplement tapageuses, et ne constituent par conséquent en rien, des preuves quelconques. Mais lorsque dans certains cas, des faits concrets et persistants viennent à impressionner fortement les sens de l’observateur, lorsque des témoignages répétés et concordants l’interpellent, pourquoi ne pas souscrire progressivement à cette donne qui résiste à l’usure du temps ?

 

On peut donc citer, entre autres chercheurs camerounais,

 

Ø      Le Pr ANOMAH NGU, bien entendu, qu’on ne présente plus après les journaux,

le Messager,  la Nouvelle Expression,  Mutations  etc.

Ø       Le Pr STAND, de son vrai nom KEDE MEVOULA Stanislas, qu’un groupe de journalistes camerounais a fortuitement découvert au Congo, en juillet 2001, alors qu’il n’était plus à son premier sidéen soigné. Son avancée a été particulièrement suivie par  le Jeune Enquêteur , journal indépendant paraissant à DOUALA. Voir les N°s 079 et 088,

Ø      Le colonel médecin MPOUDI NGOLLE de la garnison militaire de Yaoundé, malgré les critiques dont son offre aussi a été l’objet,

Ø       Le Dr Pascal WAFO, chimiste et tradi-pradicien, enseignant à l’université de Yaoundé I, médiatiquement déjà bien connu lui aussi pour ses soins à l’endroit de nombreux sidéens,

Ø      Le « Dr » ETOUNDI à Yaoundé, qui a déclaré plusieurs fois sa trouvaille sur les antennes FM de Yaoundé,

Ø      Le « Dr » NDUILO Eugène, tradi-praticien, de nationalité nigériane, au Cameroun depuis 1962, basé à Rose Garden, Muéa, Sud-Ouest, révélé par The star headlines  N° 150 du 19 mars 2001, en page 05. Depuis le 13 juillet 1994, ce dernier a lui aussi, continué à soigner des sidéens, et avait par le même temps mené une action d’information en direction des ministères de la santé et de la recherche scientifique et technique du Cameroun.

Ø      Le « Dr » Hassan MAHARAJ  tradi-praticien est un autre cas non moins saisissant. « Le SIDA, le Cancer, la Tuberculose, et les MST chroniques sont désormais guérissables. Appeler Dr HASSAN au 99-92-77-43. N.B : Paiement après guérison complète », telle est la plaque indicatrice que ce tradi-praticien a posé en différents lieux publics de la ville de Douala. Offre tentante pour sidéens, il faut le dire. Vrai ? Faux ? Seule une véritable enquête systématique dans chacun de ces cas, pourrait franchement éclairer l’opinion publique.

 

         L’on ne saurait être exhaustif, car bien d’autres individualités africaines pourraient certainement tout aussi bien être ainsi évoqués ici.

 

            L’EXIGENCE D’UNE ASSISTANCE  AFRICAINE  A  PRIORI

 

         L’Afrique, à travers le fléau du SIDA, fait ainsi montre de ses capacités sur le plan de la recherche médicinale, ainsi que médicale. Ces capacités qui méritent d’être valorisées et promues sur le plan scientifique mondial devraient en permanence être suivies des autorités scientifiques et administratives africaines compétentes, même dans des moyens de bord.

 

         Via les ministères de la santé publique et/ou de la recherche scientifique et technique, l’on pourrait, si tel n’est pas déjà le cas, relever auprès de chacune de ces individualités, son identité complète, son âge professionnel, son âge professionnel par rapport au VIH/SIDA, des données statistiques en tout genre sur ses traitements VIH, les témoignages de patients guéris ou en voie de guérison, etc., au point de constituer même enfin, un fichier informatisé pour chacun d’eux. Pareil recensement, honnêtement mené, permettrait à l’Etat africain de mieux organiser et de mieux contrôler la lutte africaine contre le VIH/SIDA, pour ce qui est de la recherche.

 

         D’un autre côté, l’Académie Africaine des Sciences, si elle se veut vivante, ne devrait pas hésiter, à travers son département médecine, à prendre en main le suivi et/ou la promotion de ces valeurs médicales africaines éparses. Elle serait mieux disposée à dire, par exemple, à l’O.M.S., « Non, l’on ne soigne pas le SIDA en Angola », ou « oui, on le soigne », preuves tangibles à l’appui. C’est elle, l’Académie, qui pourrait éventuellement prendre l’initiative d’une reconnaissance officielle, tout au moins au niveau interafricain déjà, les travaux objectivement jugés émérites, d’un chercheur africain. C’est à l’Afrique d’abord de se promouvoir, car l’occident a peu d’intérêts à le faire à sa place.

 

 

ET L’AFRIQUE ENSUITE ?

 

         Au-delà des campagnes quotidiennes de sensibilisation contre le VIH/SIDA, il faut donc réaliser les nombreuses initiatives africaines assez concluantes, pratiquement, sur le plan de la recherche scientifique médicale. Il n’est nullement à exclure que certaines de ces initiatives, après enquêtes objectives, se soldent par du bluff. D’un autre côté, toutes ces initiatives sauraient-elles rigoureusement aussi se solder uniquement par du bluff ? Pas sûr.

         Ces Africains, que l’on pourrait regrouper en une sorte de Comité National ou Africain des Guérisseurs ou des Présumés Guérisseurs de SIDA couvre enfin une dizaine de pays africains au moins. Preuve que la recherche scientifique africaine, avec les moyens qui sont les siennes, prend un certain envol, tout au moins dans le domaine médical, en puisant dans sa riche flore et sa pharmacopée. Serait-ce exagéré de penser qu’à côté du taux d’infection usuel, l’on devrait déjà aussi souvent, en Afrique, calculer le taux de désinfection (guérison) au VIH/SIDA ? Serait-ce trop rêver que de penser qu’un jour ou l’autre, un Africain vienne à accéder au Nobel de Médecine ? Vraiment, quel schéma peu orthodoxe cela ferait de voir un tradi-praticien africain débarquer un jour à OSLO (Norvège), muni de tout son arsenal et tout son tra-la-la, pour question de prix Nobel. Belle image n’est-ce pas ? A condition que l’objectivité scientifique vienne à l’emporter sur d’autres considérations, par exemple, nationalistes ou impérialistes. Au-delà de son éternelle culture traditionnelle, l’Afrique devra tous les jours s’essayer avec foi, à mondialiser aussi sa recherche scientifique (médicale). Combien de congrès scientifiques panafricains locaux ou internationaux l’Afrique a-t-elle enregistré à ce jour ? Combien de prix scientifiques l’Afrique compte-t-elle ? Y a-t-il un prix du scientifique africain de l’année ? Combien de journaux à caractère purement de recherche scientifique l’Afrique compte-t-elle ?

 

         Si enfin, l’Afrique manifeste autant d’audace par rapport à la recherche médicale contre le VIH/SIDA, la démarche scientifique ne voudrait-elle pas simplement que l’on suscite des confrontations entre, d’un côté des sidéens patentés et de l’autre, les présumés traitants. Avec de tels duels, médiatiquement suivis semaines après semaines, mois après mois, toute la communauté internationale pourrait mieux espérer, comme elle le désire apparemment, vaincre le mal du SIDA.

 

         Et une certaine recréation qui n’a visiblement que trop duré pourrait enfin prendre son terme, pour le bonheur de l’humanité entière.

  

Ampliations :

-          O.M.S.

-          Ministre de la santé, Cameroun

-          Ministre de la Recherche S. et T.

-          Académie Africaine des Sciences

-          Presse

 

 

KOM K. Bernard

Mathématicien

Chercheur indépendant à Mbanga

Cameroun

Cel:00(237)99 87 74  59

Email : kombernar@yahoo.fr

                      (kombernar et non kombernard)

 

(Le Diambar).

 
Note:Cet article m'avait valu d'être sollicité par "Africa n° 1",la radio africaine, pour une interview par téléphone entre libreville et Mbanga,le 15 juillet 2003.Ladite interview (d'environ 10mn) fut diffusée dans l'après midi du même jour sur la même station.

 

 

 

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