CENTRALE PANAFRICAINE
DE RECHERCHES
SCIENTIFIQUES ET
CULTURELLES (C. P. R. S. )
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EXAMENS OFFICIELS
AU CAMEROUN :
REMARQUES & SUGGESTIONS
Par
KOM Bernard
Chercheur indépendant
« Je suis entrain de surveiller le Bac. »
Un auditeur burkinabé sur Plein Sud, RFI, le 14 Août 2007
Septembre 2007
SOMMAIRE
1- Du décompte des feuilles de composition…………………………………… ..1
2- De l’accès de la sécurité publique dans un secrétariat d’examen ……………..2
3- Des sanctions contre les éducateurs aux examens ………………………….…2
4- De la couleur du stylo à bille ………………………………………………..…2
5- Des calculatrices programmables………………………………………………3
6- Des codes d’anonymat…………………………………………………………4
7- Du concours d’entrée en 6ème…………………………………………………..4
8- Des rapports humains aux examens …………………………………………...5
9- De la gestion aisée des épreuves facultatives aux examens……………………5
10-De l’épreuve de technologie au BEPC…………………………………………6
11- De la distribution des feuilles de composition en salle au BEPC………….….7
12- Du suivi médical des candidats…………………………………………….….7
13- Du bordereau d’expédition des copies et documents annexes……………….7
14- Du remplissage des plans de salle …………………………………………….7
15- Du report des contentieux……………………………………………………..7
16- Des textes régissant les examens ……………………………………………..7
17- Des espaces entre deux épreuves……………………………………………...8
18- D’un algorithme minutieux du travail de délibération………………………...8
19- De la détection des fraudeurs suspendus……………………………………....8
20- Des livrets scolaires…………………………………………………………...8
21- Des délibérations informatisées……………………………………………….9
22- Du vice-président du jury……………………………………………………...9
23- De quelques détails généraux………………………………………………….9
24- De la modulation des notes…………………………………………………..10
25- Avis aux chercheurs………………………………………………………….10
1- Du décompte des feuilles de composition
Dans un secrétariat d’examen, on a coutume de compter à l’avance les feuilles de composition la veille, question d’assurer un bon démarrage des épreuves le premier jour, c’est-à-dire le lendemain. On forme ainsi souvent plusieurs tas de 32, 33, 34 ou 35 feuilles chacun (selon le contexte), que l’on empile ensuite.
Question : Comment déterminer le nombre par excès de tas que l’on peut prévoir pour toute la durée de l’examen ?
Solution : Supposons qu’il y ait par exemple 06 (six) séries S1, S2,……..S6 avec les effectifs E1, E2, ……..,E6 dans le sous-centre, et les nombres respectifs
m1, m2,…….,m6 de matières à passer par série.
Séries | Effectifs | Nombres de matières | NMFC |
S1 | E1 | m1 | E1 m1 |
S2 | E2 | m2 | E2 m2 |
. . . | . . . | . . . | . . . |
S6 | E6 | m6 | E6 m6 |
NMFC = Nombre Minimum de Feuilles de Composition
- Le nombre total de feuilles de composition nécessaire pour tout l’examen est :
NTFN = E1 m1 + E2 m2 +….+ E6 m6 , le strict minimum
- Si n désigne le nombre moyen de feuilles de composition à compter par tas, alors le nombre de tas à constituer est :
NTAC = E (NTFN /n) +1, c’est à dire
NTAC = E ((E1 m1 + E2 m2 +…+ E6 m6 ) /n) + 1 , où E désigne la partie
entière,et n un entier naturel variant souvent entre 28 et 35.
Application Numérique :
Séries | Effectifs | Nombre de Matières | NMFC |
A4 ALL | 112 | 08 | 112 X 8 = 896 |
A4 ESP | 137 | 08 | 112 X 8 = 1 096 |
B | 290 | 08 | 290 X 8 = 2 320 |
C | 81 | 09 | 81 X 9 = 729 |
D | 197 | 09 | 197 X 9 = 1 773 |
E | 34 | 08 | 34 X 8 = 272 |
TOTAL | NTFN = 7 086 |
- Si n = 35, alors NTAC = E(7086/35) +1 = 202 + 1 = 203 tas
La précédente formule peut trouver une analogue dans le cadre du décompte des rames de papier à acheminer dans les sous-centres d’examens de la République. Elle peut servir à contrôler les excédents souvent trop élevés de rames de papier en fin d’examen, dans certains sous- centres. Au secrétariat d’examen elle peut garantir une certaine rapidité des opérations, étant donné que bien gérer c’est prévoir.
2- De l’accès de la sécurité publique au secrétariat d’examen
La sécurité publique, dans le cadre de leurs besoins, a d’habitude accès aux secrétariats d’examens officiels pour effectuer des relevés dans le tableau des effectifs du sous centre.
Cet accès a généralement lieu sur simple présentation de leur (s) badge (s).
Ne devrait –on pas, pour des besoins de commodité, relever par écrit les coordonnées de ces délégués de la sécurité publique, ou simplement leur exiger tout au moins de laisser des photocopies(légalisé ?) de leur C.N.I. , ainsi que leurs contacts téléphoniques, éventuellement.
3- Des sanctions contre les éducateurs aux examens
Des sanctions légitimes sont de plus en plus prononcées à la fin de chaque session d’examen, vis-à-vis des indélicatesses commises par des candidats ou des encadreurs (surveillants, membres de secrétariats, correcteurs ou chef de centre, etc…). Mais à l’observation de certaines d’entres elles, il y a apparemment disproportion avec la faute commise.
Par exemple, même si le travail du secrétariat exige calme, rigueur, méthode et ardeur, il n’en demeure pas moins qu’il est souvent harassant, et que l’erreur reste et restera toujours bien humaine. D’où parfois des entêtes non coupés ou non anonymés.
Est-ce que la commission nationale des fraudes aux examens ne pourrait –t elle pas envisager d’autres niveaux de sanctions un peu plus légers pour des cas de fautes de naïveté, des fautes involontaires ayant eu peu de répercussions, etc. Ça pourrait être des sanctions s’étendant juste sur un an, par exemple. D’un autre côté, tout être humain étant faillible, il est arrivé souvent par erreur qu’un professeur de lettre soit convoqué par l’office pour être chef de salle de correction de maths, ou qu’un professeur de physique soit convoqué pour corriger l’anglais. L’on est logiquement en droit de se demander si de tels manquements feront autant l’objet de sanctions à l’endroit des responsables concernés.
4- De la couleur du stylo à bille
Aux examens officiels, l’enseignant utilise selon le contexte un stylo à bille à encre bleue, noire, violette ou rouge.
Est-ce qu’on ne pourrait pas rationaliser cet usage en précisant pour chaque couleur de stylo à bille, les tâches élémentaires y afférentes.
Par exemple, comme l’indique le tableau suivant :
Au stylo à encre bleue, noire ou violette | Au stylo à encre rouge |
- Signature des copies en salle - Rédaction de rapports - Remplissage de plans de salle - Remplissage des P.V de surveillance, etc. - Report des anonymats sur les relevés de notes, etc. | - correction des copies - Anonymat des copies - Remplissage des fiches statistiques aux corrections - Report de notes sur les relevés, etc. |
5- Des calculatrices programmables
Pour ce qui est de l’O.B.C. tout au moins, les textes autorisent depuis deux ans maintenant l’usage des calculatrices programmables. Mais, cette mesure qui est bien dans l’air du temps, à savoir adapter les (nouvelles) technologies à l’enseignement, ne devrait-elle pas s’accompagner de quelques véritables restrictions ?
Eh bien comment ? Dans la mesure du possible,
a) Sélectionner un certains nombre de calculatrices programmables relativement courantes,
b) Relever pour chacune d’elles quelques caractéristiques extérieures telles que
i- La longueur et la largeur de l’appareil,
ii- Les dimensions de l’écran
iii-Les nombres de touches
iv-Le nombre de piles utilisées
v- Le type de piles utilisées
vi-La marque, etc.
c) Étudier pour chacune d’elles les fonctionnalités scientifiques spéciales associées, par exemple,
i- Le tracé de fonctions
ii- La recherche des zéros d’une fonction
iii-La résolution de systèmes de 2 équations à 2 inconnues
iv-La résolution de systèmes à 3 équations à 3 inconnues
v- Le calcul d’intégrales définies, etc
d) Étudier l’impact de ces fonctionnalités sur la nécessité pour l’élève de maîtriser certains objectifs pédagogiques vus en classe. Juger si l’usage de ces fonctionnalités apporte peu ou trop de facilités à l’apprenant
- Tolérer une marque si le degré de facilité est faible
- Interdire une marque (en spécifiant ses références), si les facilités offertes sont jugées élevées.
En réalité, en l’état actuel du niveau de vie dans nos sociétés, la pédagogie ne saurait peut être pas encore envisager des « sujets programmables » (sujets supposant la détention d’une calculatrice programmable par l’élève), étant donné que la possession de telles calculatrices reste encore le fait d’une stricte minorité.
6- Des codes d’anonymats
On sait combien ils aident tout au moins dans la différenciation des candidats et dans la gestion transparente des opérations de corrections et de délibérations.
De leur conception dépend beaucoup la réussite du travail dans un secrétariat d’examen.
Un code d’anonymat simple peut être facilement mémorisable, et donc détectable. Un code complexe quant à lui peut freiner les opérations d’anonymat par sa lourdeur ou plus encore, favoriser les erreurs d’anonymat.
Alors, comment concevoir un code acceptable ? Une tradition louable en la matière fait que les codes d’anonymat soient le plus souvent formés de deux lettres alphabétiques suivies d’un nombre de quatre chiffres. L’expérience montre que la tache de l’anonymeur est davantage aisée lorsque les deux derniers chiffres du code coïncident avec les deux derniers chiffres du numéro de table correspondant.
Considérons l’exemple suivant, portant sur 73 candidats :
N° de table | Code 1 | Code 2 | Code 3 |
127 | AT 4312 | SK 4307 | MJ 4327 |
128 | AT 4313 | SK 4308 | MJ 4328 |
. . . | . . . | . . . | . . . |
198 | AT 4383 | SK 4378 | MJ 4398 |
199 | AT 4384 | SK 4379 | MJ 4399 |
A s’engager dans l’anonymat de ces 073(soixante treize) candidats selon chacune des trois possibilités précédentes, l’on ne tarde pas à réaliser la préférence pour le troisième code, le code 3.
Le code 2 est relativement meilleur que le code 1, car il possède au moins une correspondance à un chiffre avec le numéro de table. Le code 1 est le moins bon parce qu’il est plus hermétique et offre une moins bonne possibilité de détection d’erreurs, le cas échéant.
Puisse cette remarque inspirer les concepteurs de codes d’anonymat aux examens.
7- Du concours d’entrée en 6ième
Une observation assez légitime que l’on fait à l’égard de ce concours c’est que le coût de la copie corrigé est resté égal à 30 F CFA (Trente FCFA) depuis plusieurs années, et peut être même, plusieurs décennies. Ce coût qui semble vouloir rester encore égal à lui-même devrait évoluer un jour. Des enseignants ont corrigé à ce prix, et leurs enfants devenus enseignants en font pareil.
Tout système étant amené à s’améliorer, il faudrait bien qu’une génération de décideurs viennent un jour à l’examiner autant que les autres problèmes stagnants de l’enseignement.
8- Des rapports humains aux examens
La période des examens officiels est un moment qui favorise les rencontres entre les enseignants de divers horizons, d’où qu’ils viennent. Elle est aussi celle au cours de laquelle nombreux d’entre eux se voient confier des responsabilités de circonstances ; chef de salle, chef de secrétariat, chargé de mission ou président du jury etc…
En raison de ces multiples interactions entre les hommes et les responsabilités, des écarts malheureux de conduite interviennent souvent ça et là.
Parce que certains ont du mal à entrer dans le pouvoir à eux confié (soit parce qu’il est très réduit ou soit parce qu’il est très ample pour eux), ils sombrent alors maladroitement dans un excès de zèle, dans l’autoritarisme quand ils ne deviennent pas hautains ou tout simplement méprisants.
Les uns et les autres devraient peut-être manifester davantage de maturité dans la gestion des hommes.
9- Comment gérer aisément les épreuves facultatives aux examens ?
1ère méthode :
i) Envoyer les candidats en salles, chacun dans sa salle et à la même place précédemment occupée.
ii) Éliminer dans chaque salle tous les candidats dont les noms sur la liste officielle ne portent aucune mention « M » (Musique), « D » (Dessin) etc…
iii) Envoyer les feuilles de composition dans chaque salle comme s’il s’agissait d’une matière obligatoire, c’est-à-dire comme si tous les candidats étaient présents.
iv)Dans chaque salle, pendant que les candidats composent les uns en Musique et les autres en Dessin, l’un des surveillants inscrit sur chaque feuille d’un candidat absent, son numéro de table. Le remplissage des en-têtes des copies de ces absents n’est plus indispensable, encore moins la marque « ABSENT ».
v) A la fin de l’épreuve, les surveillants de salle ramassent les copies, celles des présents et celles des absents, dans l’ordre des numéros de table. Les copies de Dessin et Musique sont donc mélangées, et les copies blanches des absents ne comportent alors que leurs numéros de table.
vi) De retour au secrétariat, les copies sont anonymées comme à l’ordinaire, les copies blanches incluses.
vii) Une fois l’anonymat des copies de chaque jury terminé, séparer ensuite le lot en trois paquets : celui des copies blanches, celui du Dessin et celui de la Musique.
L’ordre croissant des numéros doit être maintenu dans chaque lot à la fin, même si deux numéros côte à côte ne sont plus nécessairement consécutifs.
viii)Procéder ensuite au découpage des entêtes pour ce qui est des deux derniers paquets, à savoir Dessin et Musique. Deux enveloppes pour le Dessin (copies + en-têtes) et deux autres pour la Musique.
Remarques : Cette démarche est surtout adaptée au BEPC car :
i) L’effectif des candidats aux épreuves facultatives est souvent plus élevé, et
ii) Les épreuves facultatives aux BEPC passent souvent le 3ème jour en après-midi, juste après une matière obligatoire (la langue vivante II), ce qui donne la possibilité de conserver les mêmes surveillants dans les mêmes salles.
Au Baccalauréat par exemple, les données sont relativement différentes, et peut – être que la deuxième méthode est meilleure.
2ème méthode
i) Ranger les candidats aux épreuves facultatives dans un nombre réduit de
salles, en prenant soin d’éliminer ceux dont les noms sur la liste officielle ne portent aucune mention relative aux épreuves facultatives.
ii) Demander avec exigence aux candidats ainsi mélangés, d’inscrire chacun son propre numéro de table (comme précédemment lors des épreuves obligatoires) sur sa feuille de composition.
iii) Après composition, les surveillants de salle collectent les feuilles, puis les classent par ordre croissant des numéros de table, et par série.
iv) Une fois au secrétariat, les copies ainsi classées doivent être anonymées. C’est une phase délicate, étant donné qu’il faut encore affecter à chaque candidat le même numéro d’anonymat qu’aux épreuves obligatoires. Pour cela, l’on doit dégager au préalable la correspondance arithmétique qui existe entre la suite (An) des numéros d’anonymat et la suite (Tn) des numéros de tables. Par exemple An = Tn + 7469, dans un cas comme le suivant :
1……………BL 7470
2……………BL 7471
. .
. .
. .
152………….BL 7621
v) Après anonymat, classer les copies par matière,
vi) Découper les en-têtes ensuite, puis envelopper les différents lots, chaque matière mise à part, un paquet pour les copies et l’autre pour les en-têtes.
Note : Attention de ne pas découper les en-têtes des copies anonymées, avant de vouloir séparer les différentes épreuves facultatives. Cette erreur viendrait compliquer le travail à faire.
Remarques : Cette 2ème méthode convient au Baccalauréat parce que les épreuves facultatives se déroulent souvent le 5ème jour, en matinée, avec un nombre réduit de candidats, et donc de salles et de surveillants.
Rien n’est inventé ici, il s’agit simplement d’apporter quelques éclaircissements vis-à-vis de pratiques existantes.
10- De l’épreuve de technologie au BEPC
L’épreuve de CPT au BEPC est telle qu’à la fin, les candidats doivent la diviser en deux afin d’insérer la partie dessin dans leur feuille de composition. Serait –il inutile d’inscrire au pied de cette page dessin la mention suivante : « Cette page de dessin sera découpée et insérée dans la copie de composition »? Ou alors, pourquoi ne pas marquer en pointillés le trait indiquant la ligne de coupure ?
En fait, certains candidats idiots (comme il y en a toujours) sont au risque de diviser plutôt leur feuille de composition (plutôt que l’épreuve) en deux. Et quand une telle situation survient à la fin du temps imparti, on peut imaginer quel embarras cela représente pour tous.
11-De la distribution des feuilles de composition en salle
Au BEPC en particulier, les surveillants de salle devraient être bien vigilants lorsqu’un candidat demande une deuxième feuille de composition. En fait, certains candidats par naïveté, risquent à la fin d’une épreuve de présenter non pas une feuille de composition comportant par exemple deux intercalaires, mais plutôt deux feuilles de compositions écrites, toutes deux à son nom, imbriquées l’une dans l’autre. Situation quelque peu ennuyeuse, non ?
12- Du suivi médical des candidats
Les candidats au BEPC, du fait de leurs jeunes âges et donc d’une moins bonne maîtrise de leurs corps, sont apparemment plus sujets aux indisponibilités de santé pendant l’examen.
De ce fait, l’une des mesures préparatoires au BEPC serait de fournir l’infirmerie du sous-centre en médicaments de premier usage, pour ceux des chefs d’établissements qui se veulent soucieux.
13- Du bordereau d’expédition des copies et documents annexes
Sur cet imprimé, on pourrait ajouter dans la colonne « Documents annexes » les deux libellés « Plans de salle » et « Fiches de décharge de copie ».
14- Du remplissage des plans de salle
On note souvent quelques disparités dans les remplissages des plans de salle. En fait, le surveillant qui le remplit devrait peut-être s’imaginer que celui qui le lira ensuite, est posté devant les élèves, le dos tourné au tableau.
15- Du report des contentieux
Dans les PV de surveillance, certains chefs de salle exploitent un peu maladroitement souvent, l’espace réservé aux cas de contentieux, juste parce qu’ils écrivent trop littéralement.
En réalité, une contraction d’écriture peut parfois permettre de dire l’essentiel. Par exemple, « N° 72, Germain et non Germin » est une formule meilleure que « le Prénom du candidat N° 72 est Germain au lieu de Germin ». Cette contraction peut empêcher souvent la poursuite des cas de contentieux au verso du PV de surveillance, comme c’est souvent le cas.
16- Des textes régissant les examens
Ils sont d’au moins deux catégories, ceux relatifs au travail à faire et ceux relatifs à la rémunération associée. Ceux de la première catégorie sont très ouverts, précis et toujours revus d’année en année, ce qui accorde même davantage de crédit au système éducatif camerounais, quoiqu’en disent les détracteurs.
Mais alors, ceux indiquant la rémunération, quand ils ne circulent pas sous les manteaux sont simplement hors de portée.
17- Des espaces entre deux épreuves
Au BEPC, la durée de 15mn (quinze minutes) qui sépare l’épreuve de composition française de celle de Maths devrait peut-être être portée à 30mn (trente minutes). Il en est de même du décalage d’une heure (12h-13h), le deuxième jour qu’on pourrait porter à 1h30mn (une heure trente minutes) sans qu’il y ait de grandes perturbations, apparemment.
18- D’un algorithme minutieux du travail de délibération
Une description écrite des différentes activités élémentaires successives qui constituent un travail de délibération serait peut-être la bienvenue. Ce serait un guide de délibération pour les présidents, les vice-présidents de jury, qu’il suffira simplement de remettre à jour de temps en temps, en cas de réel changement. Par exemple, pour le Baccalauréat, cela donnerait approximativement ceci, une fois les vice-présidents et deuxième teneur de PV choisis :
1- Sortir les relevés de notes des paquets de copies et vérifier que les notes ont été bien coefficientées là-dessus par les correcteurs.
2- Procéder éventuellement à des modulations de notes.
3- Reporter ensuite dans les PV les bonus d’EPS et ceux des épreuves facultatives, au crayon ordinaire.
4- Passer au report des notes obligatoires (toujours au crayon ordinaire) de chaque candidat.
3-1- Relever les notes du 1er groupe puis inscrire leur sous-total.
3-2- Relever les notes du 2ème groupe, puis inscrire le total définitif, etc.
19- De la détection des fraudeurs suspendus
Depuis quelques années maintenant, le souci du sérieux dans l’éducation nationale au Cameroun a suscité la mise en place d’une commission nationale des fraudes aux examens.
Cette chambre qui statue désormais sur les indélicatesses commises par les candidats et les éducateurs a prononcé toujours davantage de suspensions de trois ans.
La réussite des sessions suivantes d’examen exige qu’en amont l’on fasse toujours au préalable un travail de filtration des fraudeurs.
Certains de ces fraudeurs quand ils ne changent pas d’identité, changent de s/centre d’examen d’année en année, et sont davantage nombreux, ce qui peut compliquer la filtration indispensable.
Si par exemple, dans un s/centre d’examen l’on venait à disposer d’une liste de 72 fraudeurs à détecter parmi 1 205 candidats, est-ce que malgré l’ordre alphabétique des noms, une recherche manuelle serait rapide ?
Est-ce qu’aux niveaux de la DECC et de l’Office du Bac, l’on ne pourrait pas étudier la mise sur pied d’un logiciel informatique qui facilite ledit tri ?
20- Des livrets scolaires
Dans beaucoup d’établissements privés, surtout laïcs, une tradition consiste à « préparer les livrets » à l’approche des examens, ceci dans le but de favoriser un meilleur taux de réussite en fin de compte. Voilà un secret de polichinelle par lequel les candidats de ces établissements peuvent ainsi réussir sans véritable niveau, pendant que leurs homologues des lycées, par exemple, échouent, du fait d’une notation relativement objective dans leurs livrets.
Peut –être que les présidents et vice-présidents de jurys devraient –ils être plus regardant à cet égard, pour ceux d’entre eux qui ne le sont pas encore, afin de sauvegarder chez tous les candidats l’égalité de chance de succès devant le délibérateur.
21- Des délibérations informatisées
C’est une perspective à laquelle l’on pourrait parvenir peut-être dans 10 ou 20 ans, qui sait, lorsque les prises murales de nos salles de classes cesseront d’être vandalisées.
A la place des deux PV de délibération, ce serait plutôt deux ordinateurs. Mais avant cela, il faudrait avoir conçu un programme informatique qui permette, entre autres, d’enregistrer des données, et calculer les divers totaux comme dans un PV. Ce même programme pourrait d’emblée inscrire les AD (Admis) et les RF (Refusés). Il pourrait en outre, gérer les délibérables de façon instantanées, une fois des critères à lui fournis.
Ceci n’est qu’une donnée à penser, qui semble avoir plus d’avantages que d’inconvénients.
22- Du vice-président de jury
Étant donné l’écart assez grand entre les revenus d’un président de jury et celui d’un vice-président, est-ce que l’on ne pourrait pas, à défaut de remonter la vacation du vice-président, changer simplement la dénomination de « vice-président » ? « Premier teneur de PV » par exemple, ne serait-il pas plus en accord avec la réalité ?
23- De quelques détails généraux
- Sur la liste des pièces exigées à l’entrée d’une salle d’examen officiel, on pourrait ajouter « et les cartes de séjour pour les étrangers ».
- Afin d’éviter des désagréments à leurs candidats, certains chefs d’établissements qui n’ont pas pu régulariser les cartes scolaires avant (pour une raison ou une autre) pourraient bien approcher les centres d’examens aux heures de pauses munis de leurs divers cachets. Même si beaucoup le font depuis toujours, ce n’est pas toujours le cas de tous.
- Il arrive sur certaines feuilles de composition que le large cachet de l’O.B.C soit trop visible, au lieu d’être en filigrane tout juste. Certains candidats interprètent malheureusement ce fait comme une exigence de ne pas écrire sur la première page, ce qui peut les exposer au statut d’ «Absent » face à un correcteur trop rapide.
- Y a-t-il lieu de prévoir des vacations pour le personnel d’appui au centre d’examen ?
- Saurait-on inscrire au pied de l’épreuve d’anglais à l’examen, la mention suivante « Ni N° de table, ni noms sur cette feuille. Faire l’« essay » sur la feuille de composition ». Inscrire une mention analogue pour les intercalaires de géographie ou de chimie.
- Saurait-on également inscrire au pied de chaque feuille de brouillon, « le candidat inscrira son nom et son N° de table sur cette feuille », et ce depuis l’imprimerie ?
- Il est courant que des candidats faibles en anglais utilisent toujours leur propre identité dans l’exercice de «la lettre », ce qui rompt la confidentialité indispensable. Y aurait –il une solution définitive à ce problème, même s’il est souvent géré discrètement ?
- Saurait-on résumer dans des tableaux, les notes éliminatoires par série et par examen, de même que les caractères obligatoires ou facultatifs de certaines matières, à l’attention des élèves, qui n’en sont pas toujours suffisamment conscients ?
- Sur plusieurs cartes d’identités régulières, la surface glissante de la photo empêche souvent une adhésion parfaite du cachet administratif. Y aurait-il une solution à ce problème ?
- Dans le planning de passage des épreuves au bac, il y a souvent une heure de pause tout juste entre la matinée et l’après midi, au deuxième jour. Ce temps n’est-il pas insuffisant pour le secrétariat qui doit réceptionner les copies de Maths (ayant souvent plusieurs intercalaires chacune) et lancer rapidement l’épreuve d’anglais. Avec un effectif relativement grand, cette donne ne risque t-elle pas de nuire à la bonne qualité du travail du secrétariat ?
- Sur les bordereaux d’expédition des copies, pourrait-on ajouter les mentions suivantes : « De ……… » (Départ), « A……….. » (Arrivée), « CM expéditeur », « CM destinataire » ?
- Ci-joint en annexe, trois fiches de gestion des examens, une pour la gestion des livrets et deux pour la gestion des effectifs.
24- De la modulation des notes
Aux délibérations, d’aucuns considèrent ce fait comme du favoritisme à l’endroit des candidats, alors qu’il s’explique légitimement. Lorsque les sujets proposés viennent à comporter des coquilles (erreurs, fautes, parties hors programme etc.) il va de soi que des mesures palliatives s’imposent tout naturellement.
25- Avis aux chercheurs (conjecture)
Peut –on concevoir un « double-dateur » pour anonymer plus rapidement les copies aux examens ? Ce serait par exemple,
- deux dateurs ordinaires soudés l’un contre l’autre,
- Possédant chacun deux roues de lettres alphabétiques à gauche, et quatre roues comportant chacune les chiffres 0,…..9, à droite.
- Il serait à usage manuel, comme le dateur,
- Après chaque numéro d’anonymat imprimé, il faudra roter manuellement les roues avant d’imprimer le numéro suivant.
Ampliations
- Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC)
- Direction des Examens, des concours et de la Certification (DECC)
- Délégations Provinciales des Enseignements Secondaires (DPES)
- Observateurs pédagogiques
- www.educamer.org
EXAMEN :
SERIE :
JURY :
PAQUETS DE LIVRETS :
N° 1 : N° 7 :
N° 2 : N° 8 :
N° 3 : N° 9 :
N° 4 : N° 10 :
N° 5 : N° 11 :
N° 6 : N° 12 :
TOTAL :