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De la situation au Zimbabwe

                             Publié le 09 décembre 2008         

        En raison de l'épidémie de choléra qui sévit actuellement au Zimbabwe et de l'échec momentanée des négociations menées par TABO MBEKI et la SADDEC, la crise politique connaît de nouveaux rebondissements. Les péripéties de l'heure laissent même penser que la situation serait entrain d'évoluer vers son dénouement.

        Que ce soit par les Etats Unis,l'Angleterre,la France,l'Union Européenne,le club des Anciens(KOFFI  ANNAN, Jimmy  CARTER, MANDELA,etc.),ou encore le Premier Ministre kenyan Raila ODINGA, les réactions contre le régime du Président MUGABE fusent de presque partout. Pour certains la solution passerait par le renfort des sanctions à l'égard des dirigeants du régime, quand ce ne sont pas des pressions diplomatiques diverses,ou encore des exigences de démission à l'endroit de M MUGABE. Plus singulière encore est la position avant gardiste de l'Archevêque sud-africain Desmond TUTU,qui prône carrément le recours à la force,laquelle démarche ne manquerait pas à coup sûr des adhérents.

        Mais, malgré tout,l'on reste en droit de faire une autre lecture bien différente de la situation,compte tenu du manque assez évident d'objectivité dont les principaux  intervenants font preuve dans leurs analyses. Presque unanimement,l'on trouve que c'est MUGABE qui fait obstacle à l'avancée du processus politique au Zimbabwe. Peut-être ont-ils raison.

         A MUGABE,l'on lui reproche surtout d'être au pouvoir depuis environ trente ans et de s' y accrocher,de ne pas ratifier le dossier devant permettre un amendement constitutionnel,de ne pouvoir maitriser l'épidémie de choléra, et d'avoir commis bien d'autres exactions politiques.

        Pour certains,MUGABE est un anti - occidental,ce qui est un excès et certainement une fausseté. Pour d'autres c'est un anti - impérialiste,terme encore tolérable,malgré son caractère péjoratif. En fait,l'homme est plutôt un panafricaniste,terme qui prend alors une connotation positive,surtout si le regard est celui non pas d'un Africain,mais d'un Africain averti. Au delà de MUGABE et TSVANGUIRAI, le problème zimbabwéen on le sait ,est assez fondamentalement celui de la lutte entre le panafricanisme et l'impérialisme. MUGABE apparaît comme le faible à qui on reproche un " manque d'humilité " parce qu'il se défend bec et ongle contre la domination du fort.Son vis-à-vis ,lui, apparaît comme le bras séculier de l'impérialisme, un peu comme Jacob ZUMA le serait face à TABO MBEKI.

         Par ailleurs, pendant que des impérialistes (pas les Blancs forcément,car certains d'entre eux aiment bien l'Afrique et les Africains) lui reprochent de s'éterniser au pouvoir depuis une trentaine d'années,des Africains devraient peut-être le féliciter  de combattre l'impérialisme depuis tout ce temps. Le regard de tout un chacun dépend alors de son degré de conscience face aux problèmes africains, de son appartenance idéologique (panafricanisme ou impérialisme) ,ou encore de ses intérêts vis - à - vis de l'occident riche.

         Contrairement à la grande masse des Africains qui comme d'habitude ne le comprendrons que bien plus tard (comme ce fût le cas du Président Laurent GBAGBO de côte d'ivoire),certains observateurs africains suffisamment élevés,perçoivent véritablement les enjeux, même si l'autorité des pays riches s'impose souvent à leurs points de vue propres de pauvres. Il faut donc se souvenir, même par moment, que le Président  MUGABE, malgré ses imperfections naturelles, défend une cause noble aux yeux de l'Eternel: la discrimination positive, par la force,malgré lui. Dans cette lutte presque en solitaire,on a envie de prier  pour lui " Please, help him God ".

          Faudrait-il qu'il "tombe" comme Murtala MOHAMED,Thomas SANKARA, ou Patrice LUMUMBA, et autres, pour que l'on érige alors un grand monument ou une fondation en sa mémoire,ou bien faut-il le soutenir présentement? De toute façon,l'homme serait une incarnation reconnue de SAMORY Touré ou d'un certain BEHANZIN.

          Et s'agissant de l'épidémie du choléra en particulier,et de la souffrance du peuple en général,qui saurait vraiment dire si  l'aggravation est à mettre à l'actif de " l'entêtement " de MUGABE à rester au pouvoir, ou alors s'il ne faudrait pas plutôt mettre cela au compte du refus préalable de la communauté internationale d'injecter de l'argent au Zimbabwe.

          Quant au problème de l'amendement constitutionnel, M TSVANGUIRAI devrait peut-être donner des garanties sûrs et sans tabou, que la minorité blanche (environ trois pour cent ) ne reviendrait pas contrôler à nouveau les 75% des terres cultivables,au détriment des Noirs,comme ce fut le cas avant la fameuse reforme agraire.La minorité blanche à obligation de verser suffisamment d'eau dans son vin,afin d'encourager fortement le redéploiement des négociations.

D'une solution possible au conflit

     Actuellement,l'on semble tous dans un état d'excitation général contre le Président  MUGABE, alors que la négociation devrait néanmoins reprendre le dessus.Ci-dessous évoquées quelques grandes lignes d'une possible sortie de crise:
      1- Que l'idée d'un amendement constitutionnel intègre davantage la nécessité d'une meilleure intégration des Noirs,de manière concrète et dans tous les secteurs d'activité.
      2- Que Morgane TSVANGUIRAI signe éventuellement des engagements fermes dans ce sens.
      3- Que la Grande Bretagne ou les Etats-Unis accorde volontiers un exil paisible,sans poursuite judiciaire, et avec libération des avoirs gelés,à MUGABE et quelques proches.Ne faudrait-il pas des concessions de part et d'autre,si l'on souhaite une solution pacifique?
      4- Que MUGABE démissionne enfin,avec la totale certitude  délivrée par la  Cours Internationale de la Justice (C.I.J.) de la Haye,qu'il ne sera  jamais poursuivi  de la manière  de Charles Taylor.
      Proposition grotesque,molle, judicieuse ou digne d'intérêt, à chacun d'apprécier.

                    KOM  Bernard,
          Chercheur Indépendant à Douala,Cameroun.

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